Merzouga, Maroc: Mercredi 21 Mars 2007

Branle-bas de combat habituel du matin. Aujourd'hui, on va grimper et admirer le paysage depuis l'une des plus hautes dunes de l'erg Chebbi. Elle se situe à 180 mètres au dessus de nous. Apparemment, nous sommes déjà à une altitude de 750 mètres.

Nous partons avec la fraîcheur matinale d'autant plus présente que les jours précédents que le soleil est voilé par les nuages.

Au fur et à mesure que nous marchons, nous commençons à apercevoir au loin la grande dune, et les différentes couleurs de sable.

Le long de notre route, nous croisons un campement pour touriste, composé de plusieurs tentes de couleur marron tirant sur le foncé. Un tuyau en provenance du puits permet d'alimenter le camp en eau courante. Ça me semble incongru de passer mes vacances au milieu de nulle part dans ce genre de village, mais pour les novices … pourquoi pas ? Après ça reste une question d'envies et de peur personnelles !

Zaïd nous octroie une première pause vers 10h30. Une légère brise vient interrompre le silence et nous sort de notre contemplation de l'erg Chebbi. Une pause juste avant la longue montée.
Nous montons lentement, chaque fois un peu plus haut jusqu'à découvrir un ensemble de dunes ocres et majestueuses se détachant nettement du ciel bleu pur.

Parfois, des dromadaires désentravés appartenant à des familles sédentarisées, broutant les quelques arbustes éparpillés.

Nous plantons le campement pour le déjeuner juste devant la grande dune. Nous sommes comme dans une cuvette, entourés de dunes de couleur légèrement ocrée et vierges de tout arbre.
Il fait assez chaud. Heureusement, une brise très rafraîchissante nous permet d'oublier la sensation de chaleur.
Le programme de la demi-journée est simple: sieste, goûter vers 17 heures, et montée de la dune pour aller voir le coucher du soleil.
On peut commencer à monter les tentes pour y faire la sieste, mais vu la chaleur sous les tentes, je préfère rester sous la tente collective pour écrire mes notes, et me reposer un peu. Puis, je me balade un peu après que les fous du volant (des motos cassant la paisibilité de l'endroit) nous aient laissés enfin la place. C'est fou de voir autant de gens dans ce désert ! Surtout toutes ces motos, quads et autres 4x4 qui montent les dunes, même les plus hautes, pour se donner des sentiments de mini Paris-Dakar, mais qui ne font que nuire à la beauté de l'endroit en nous inondant de leur bruit parasite et faisant ressembler les dunes à de véritables autoroutes.
Bref …

17 heures, l'heure a sonné. Je chausse les sandales pour sentir le sable filé sur ma peau. Je prévois le vêtement chaud, l'appareil photo et la gourde. La montée est longue et fatigante, surtout sur les derniers 50 mètres où le dénivelé est impressionnant.
Arrivé sur la crête, le paysage est magnifique. Une fois le soleil couché, avec l'aide du vent frais, on enfile les vêtements chauds puis on re-descend. Je me rends compte à ce moment là du dénivelé de la montée.
Je prends en général mon temps pour descendre les grandes dunes comme pour profiter des derniers moments de majesté de l'endroit.

Nous revenons au campement, et la soirée se déroule comme les autres jours auparavant.

Comments

Anonymous said…
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