Bretagne: Quimperlé - Histoire

L'Antiquité
Mégalithes, caveaux de l'âge de bronze, prouvent l'occupation du site dès la préhistoire. La voie romaine de Nantes à Quimper passe à gué les rivières. Quelques vestiges gallo-romains sont attestés sur la rive gauche (Lovignon).

Le Moyen-Âge
L'histoire, écoutée aux portes de la légende. VI è : Saint-Guthiern, prince gallois, fonde son ermitage dans lîle entre les deux rivières, au lieu-dit Anaurot (an daou rod : les deux gués, à moins que ce ne soit un nom de personne). IX è : un miracle, guéri par l'apparition d'une croix d'or, le comte de Cornouaille Alain Caniart, en reconnaissance, donne aux Bénédictins de Redon, dirigés par Gurloës, assez de terres pour établir une abbaye de la Sainte-Croix. C'est désormais Kemper-Ellé (confluent de l'Isole et de l'Ellé).

Le temps des Ducs
La ville s'entoure de murailles, qui, lors de la guerre de succession entre Blois et Montfort la protègent en 1345 (bataille de Roscasquen) mais ne l'empêchent pas d'être prise et pillée par Du Guesclin. Le Duc Jean de Montfort fut inhumé en 1345 à Quimperlé dans l'abbaye des Dominicains.

L'Ancien régime
L'autorité royale remplace progressivement celle des Bénédictins. Au temps de la ligue, la ville est prise par les partisans d'Henri IV. Les murailles sont démantelées. Leurs pierres serviront à construire les quais au siècle suivant. L'essor de la ville attire au XVII ème siècle deux nouveaux ordres religieux : Les Capucins, au milieu du quartier populaire de la haute ville, les Ursulines à l'écart sur la colline du Bel-Air où un magnifique couvent est construit. A la même époque, la révolte des Bonnets rouges est sévèrement réprimée (1675). La noblesse construit aux XVIIè et XVIIIè de beaux hôtels en basse-ville parfois avec l'aide d'architectes de la "ville champignon" de Lorient.

La révolution
Ville frontière réclamée par le Morbihan, Quimperlé opte pour le département de Quimper. Bleue, la ville républicaine ; blanche, la terre des chouans, au nord et à l'est. Mais l'humeur paisible des habitants tempère les violences.

Les temps modernes
Quimperlé, chef lieu de canton rural, sous préfecture jusqu'en 1926, est un lieu de marché, de foire (les vieilles), de pardons (Toulfoën) et un centre artisanal très actif (tanneries, papeteries, fonderies...). Sa croissance l'a fait sortir de l'enceinte de ses rivières, et s'étendre vers l'ouest sur le plateau.

Deux pôles désormais : la basse ville autour de Sainte-Croix et la haute ville autour de la place Saint-Michel. Une artère autrefois commerçante, en très forte pente, les relie. Mais l'activité administrative, culturelle, commerciale, voire industrielle, longtemps fixée dans la cité primitive, s'est dispersée. La venue du chemin de fer fait disparaître le trafic portuaire. Comme partout, des zones commerciales et industrielles s'installent en périphérie.

Si la vie s'est un peu retirée de la basse ville, ce quartier historique retiendra le visiteur par le charme de ses vues sur les rivières et la qualité de ses monuments religieux et civils. Quant à la haute ville, les édifices en bordure de la vaste place Saint-Michel méritent un détour.

source: http://www.quimperletourisme.com/patrimoine/histoire_des_cles_pour_comprendre.htm

Liens vers mes photos:
la petite Venise
quelques monuments

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